Faire bonne impression : ou comment faire pour que, lors d’un entretien, un interlocuteur garde de vous la meilleure impression possible ?
Il y a bien sûr de nombreux éléments de réponse à cette question, mais voici déjà une technique simple, pour maximiser l’impact de votre communication, malgré les quelques erreurs que vous pourriez commettre au cours de l’échange (nous ne sommes pas parfaits, n’est-ce pas ?).
Il a en effet été démontré de manière irréfutable par de nombreuses recherches en psychologie, que notre mémoire est particulièrement sensible aux débuts et aux fins.
C’est ce que la psychologie cognitive appelle les biais de primauté et de récence. Ces deux biais cognitifs ne s’appliquent pas qu’à la mémorisation consciente mais aussi aux traces émotionnelles que nous laissons dans l’esprit des autres.
Ainsi, si vous abordez le début d’une rencontre dans un état d’esprit positif, que vous êtes souriant, chaleureux et empli de confiance quant à la qualité de la relation (voir, par exemple, le post « Se sentir bien… À volonté !!!« ), vous favorisez automatiquement l’instauration d’un climat agréable dans la relation.
Bien sûr cela ne fait pas tout et aucune recette de communication ne fonctionne avec 100% de résultat. Mais en entamant de la sorte un échange, au minimum, vous éviterez de colorer négativement les premières impressions de votre interlocuteur, qui pourra ainsi vous écouter de manière ouverte.
Liez votre présence aux émotions agréables de votre interlocuteur
Si, de surcroît, vous invitez la personne à vous parler de ce qui compte pour elle ou de ce qui lui est agréable, vous favoriserez en elle le développement d’un ressenti agréable qui se diffusera sur l’ensemble de l’échange et le rendra attirant (c’est l’effet de halo.
Imaginez, par exemple, qu’un commerçant vous demande ce que vous attendez comme satisfaction d’un produit…
Ou bien qu’un(e) partenaire potentiel(le) vous demande ce qu’est pour vous une relation amoureuse épanouissante…
Comment vous sentez-vous ?
Probablement écouté(e), compris(e), respecté(e)… N’est-il pas agréable que l’autre accorde de l’intérêt et de la valeur à ce qui vous importe ou vous fait plaisir ?
En plus ces questions vous invitent à vous connecter à votre répertoire interne d’émotions plaisantes.
Si vous entamez une relation en demandant à l’autre ce qu’il ou elle aime, ce qui lui est agréable, ce qu’il recherche (en tenant compte du contexte bien sûr) non seulement vous récupérez de la sorte des informations utiles pour une éventuelle argumentation ultérieure (ou pour recadrer en douceur des demandes irréalistes), mais en plus vous liez votre présence à ces émotions positives.
Votre communication non-verbale est au moins aussi importante de votre communication verbale
Bien sûr, tout cela doit être fait en exprimant vous même – non verbalement – des émotions agréables, car une part importante de la communication humaine passe par l’expression non-verbale. Pour vous en convaincre imaginez simplement quelqu’un qui vous dit « je t’aime » avec un visage exprimant du dégoût.
C’est ainsi que, quoique vous disiez, si vous vous sentez mal en début d’entretien, il y a fort à parier que votre peur ou votre inconfort mettront, de manière quasi automatique, en état d’alerte le cerveau reptilien de votre interlocuteur, lui enjoignant inconsciemment de fuir ou de combattre ce que vous proposez.
Et si vous cherchez à vous valoriser dès le début, quel message adressez-vous inconsciemment à l’autre ? « Non seulement je ne m’intéresse pas à vous mais en plus je manque de confiance quant à votre intérêt pour moi ».
Bref, à éviter…
Les mêmes règles s’appliquent à la fin d’une entrevue.
Quelque qu’en soit l’issue d’un échange, prenez le temps lors des derniers instants d’une rencontre, de créer à nouveau un moment privilégié avec votre interlocuteur, par exemple en exprimant tout l’intérêt que vous avez eu à le rencontrer, à entendre son point de vue… bref, valorisez-le… car il gardera avant tout de vous le souvenir de ce moment.
Quand bien même, lors de cet échange, l’autre n’avait pas trouvé d’intérêt à vos propositions – après tout, peut-être ne peut-on pas satisfaire toutes les attentes – si vous acceptez de bonne grâce votre défaite et que même vous le félicitez de son choix, au moins mettez-vous toutes les chances de votre côté pour que cette personne ait plaisir à vous revoir.
Déjà pas mal, non ?
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